Conso : Les chewing-gums Malabar changent leur composition pour protéger notre santé

13 février 2018 à 12h23 par Bertrand Loppin

Carambar & Co a retiré le dioxyde de titane, un additif contenant des nanoparticules, de ses chewing-gums Malabar. Le fabriquant a pris cette décision avec la volonté de protéger la santé des consommateurs.

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Crédit : Carambar & Co

Vous ne le savez peut-être pas, mais lorsque vous mâchez à pleines dents des Malabar, vous ingurgitez aussi du dioxyde de titane. Cette substance était utilisée pour donner de la brillance et de la blancheur au produit. Mais désormais, c’est terminé, La société Carambar & Co qui fabrique les Malabar vient en effet d’annoncer qu’elle a retiré cet ingrédient depuis fin 2017. Carambar & Co précise que ce changement de recette sera mentionné sur les emballages à la fin du premier semestre 2018.

Carambar & Co a pris une décision pour éviter tout risque sur votre santé. En effet, Le dioxyde de titane est un additif qui contient des nanoparticules. Des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique ont mis en avant la dangerosité du dioxyde de titane sous sa forme nanoparticulaire sur les rats. Ils ont constaté un affaiblissement de leur système immunitaire avec en prime des lésions précancéreuses. Qu’en est il chez l’homme ? Aujourd’hui, on sait que ces nanoparticules posent problème, mais on ne connaît pas exactement quel est leur impact sur notre santé.

Avec cette démarche, Carambar & Co a aussi pour but relancer son positionnement. Le fabriquant souhaite reconquérir le marché français. Sa part de marché s‘élève aujourd’hui à 15,5% alors qu’elle était de 30% il y a dix ans. Le fabriquant se donne 5 ans pour augmenter de 20% son chiffre d’affaire.

Aujourd’hui, les nanoparticules sont présentes dans plusieurs produits cosmétiques ou alimentaires. A défaut de connaître leur degré de dangerosité pour notre santé, la législation impose que cette présence soit mentionnée sur les produits, une obligation pas toujours respectée. En janvier, UFC-Que Choisir avait porté plainte contre neuf entreprises agroalimentaires ou de cosmétiques. Elle les accusait d’avoir commercialisé des produits contenant des nanoparticules non mentionnées.